lundi 21 juillet 2014

Pornographie, postporn et morale chrétienne 2/6



Premier billet de la présente série ici.

Quelque peu paradoxalement, Marie-Anne Paveau, professeure des universités et linguiste, introduit son ouvrage Le discours pornographique en citant deux livres qui n'ont pas pour sujet la pornographie, mais qui utilisent néanmoins le mot dans leur titre. Il s'agit de Pornographie du temps présent, du philosophe Alain Badiou, et de Une vie pornographique, de l'écrivain et journaliste Mathieu Lindon, tous deux parus en 2013. Dans les deux cas, cette utilisation semble inspirée par la connotation sociale fortement négative de ce mot:

"Les termes pornographie et pornographique sont en effet devenus des mots génériques pour désigner l’addiction mécanique, le vide des sentiments, le sexe comme service payant, et surtout des métaphores pour nommer l’absence de liberté humaine, qu’elle soit collective (dans le cadre de la démocratie pour Badiou) ou individuelle (concernant le rapport à l’existence pour Mathieu Lindon). À ce compte-là, tout peut donc être pornographique puisque le mot témoigne alors d’un jugement de valeur, d’une appréciation subjective."
C'est dire l'inflation sémantique qu'a subi ce mot, derrière la simplicité et la crudité apparente de la réalité qu'il désigne, et le flou qui accompagne souvent son utilisation courante, dans les médias, par les hommes politiques, les intellectuels, et , pour tout dire, la plupart des gens...

C'est pourquoi, me semble-t-il, Marie-Anne Paveau consacre une large partie de la première section ("Notions et catégories: de quoi parle-t-on?") de son premier chapitre ("La pornographie et ses discours"), destiné à en proposer une définition, à expliciter ce qu'elle n'est pas, mais à quoi elle est souvent associée:

Ce que la pornographie n'est pas:

- ce qui relève du sexe ou du sexuel de manière générale:

Marie-Anne Paveau donne plusieurs exemples de confusions récentes entre sexuel et pornographique.

La condamnation en février 2012 du magasin de sex toys 1969 par le tribunal de grande instance de Paris pour "vente d'objets pornographiques" à proximité d'une école, à la suite d'une plainte déposée par deux associations familiales catholiques. Or, indique M-A Paveau, il s'agissait d'une "love store" plutôt que d'un sex shop: c'est-à-dire que ce magasin vendait des objets et de la lingerie, mais aucune représentation explicite du rapport sexuel. Par exemple, un godemiché représente, visuellement, un pénis, mais ne décrit ni ne suggère, en lui-même, un rapport sexuel.

La catégorie de la "pornographie" se distingue précisément de celle du "sexuel" par la mise en scène explicite et publique de rapports sexuels en vue de produire une excitation sexuelle. Tout représentation du sexe, d'organes sexuels par exemple, n'implique pas une représentation publique de l'acte sexuel, et celle-ci n'implique pas nécessairement pour objectif, ou pour effet, de produire du désir sexuel. il existe des descriptions, même très graphiques et détaillées de la sexualité, qui n'entraînent pas d'excitation, voire ont l'effet inverse, ainsi dans un contexte médical, etc. Pour tant, des expositions tout à fait institutionnelles, et pas absolument pas érotisées de la sexualité, organisées à des fins de prévention, telles que celle intitulée "Sexe: l'expo qui dit tout!", organisée en mai 2012 au Québec par le Musée des sciences et de la technologie du Canada, ont pu être victimes de violentes campagnes, les dénonçant comme "pornographiques".

Or, l'excitation sexuelle ne vient pas des objets ou des organes eux-mêmes: la représentation d'un pénis n'a pas la même signification, n'évoque pas la même chose dans un manuel de biologie et dans une bande dessinée X, comme M-A Paveau le souligne dans la section "Notions et catégories: de quoi parle-t-on?" de son livre à propos de la condamnation du magasin de sex toys:

"Or, un vibromasseur, un godemiché ou un anneau pénien, ce sont avant tout… des objets, et les objets ne se mettent pas en scène tout seuls, sauf univers fictionnel où ils seraient humanisés. Jean-Eudes Tesson, président de l’une des associations sources de la plainte, « Cler Amour et famille », donne un éclairage sur les raisons de l’assimilation entre sexe et pornographie : il estime qu’il s’agit d’objets « qui ont un caractère pornographique car ils sont évocateurs, je pense à ceux en forme de pénis, cela crée de la curiosité […] » (Camille 2012a). La pornographie réside donc, de l’aveu même de Jean-Eudes Tesson, dans cette évocation, et dans les images que les objets suscitent, non dans les objets eux-mêmes. Ce sont donc bien le regard et l’imagination qui produisent de la pornographie : « Ceux qui croient en l’existence d’objets pornographiques, ajoute Yves Ferroul, désignent comme tels des objets représentant de façon réaliste le pénis, ou des objets servant à la masturbation masculine (le canard ou les tubes de rouge à lèvres vibromasseurs échappant à leur visée) » (Ferroul 2012). [...]On voit donc bien la différence entre pornographique et sexuel, et l’on commence à comprendre pourquoi la pornographie est une chose précise : c’est une construction, par les mots et/ou les images, plus ou moins sophistiquée, et donc une activité de représentation du rapport sexuel, représentation directe et explicite. Que représente le godemiché le plus réaliste, si ce n’est un… pénis ?"
Certes, l'usage du godemiché coïncide généralement avec la recherche du plaisir sexuel, mais pour donner à l'objet une signification pornographique, il faut déjà avoir une idée et une représentation préalable de ce qu'est la pornographie, donc voir dans celui-ci, à partir d'une connaissance et d'un imaginaire qui lui sont préalables, plus que ce qu'il montre de lui-même.
M-A Paveau donne un autre exemple, très éclairant, des confusions fréquentes opérées entre les catégories de sexuel et de pornographiques (il me semble en voir encore un autre dans certaines des accusations indignées lancées par des organisations religieuses contre les ABCD de l'égalité, accusés entre autres choses de promouvoir l'apprentissage de la masturbation à l'école) , au chapitre 5 de son livre, intitulé "La pornographie et le réel" (section "ce que la pornographie fait au réel"): la campagne de parents d'élèves d'une école du Michigan, en avril 2013, contre la mise au programme, dans une classe de quatrième (7th grade), de la version complète du Journal d'Anne Frank, qui comporte (journée du vendredi 24 mars 1944) une description détaillée d' organes génitaux féminins, dénoncée là-encore comme "pornographique". A partir de mises en discours, de scénarisations de la "pornographisation de la société", "tout peut devenir pornographique". J'y reviendrai dans des billets ultérieurs.

"On commence à comprendre que la pornographie est, entre autres, affaire de réception, de regard, voire d’imagination. Et que parler de pornographie, ce n’est donc pas parler de sexe. Cela peut sembler paradoxal, mais cela veut dire que le sexe, qui est évidemment l’ingrédient premier de la pornographie, n’en est pas l’équivalent."

- un synonyme d'"obscénité":

L'obscénité a une portée plus large que la pornographie, et désigne les offenses à la pudeur et au bon goût, pas nécessairement d'ailleurs en matière sexuelle: on parle ainsi des salaires "obscènes" de footballeurs professionnels.

"On comprend qu’avec l’obscénité, on est dans l’univers de l’appréciation subjective personnelle ou collective : une société négocie les valeurs sur lesquelles elle base la -correction des comportements et des productions verbales et culturelles. Dans cette négociation entrent parfois des paramètres juridiques. On comprend aussi que l’obscénité et la pornographie ne recouvrent pas la même chose : l’une, qui ne se réduit pas au sexuel, n’existe pas (l’obscénité) et doit être construite par une interprétation ; l’autre existe bel et bien, c’est même une industrie, mais sa réalité est parfois construite elle aussi, comme on l’a vu à propos de l’affaire du love store 1969." (M-A Paveau, 2014)

- quelque chose que l'on pourrait opposer à l'"érotisme":

La distinction bien connue entre érotisme et pornographie relève pour M-A Paveau davantage du discours que du réel, et viserait à distinguer, de manière rhétorique, les bonnes pratiques et représentations sexuelles, ou supposées telles,  des mauvaises:

"Cette différence entre l'érotique et le pornographique  est essentiellement argumentative: elle justifie des propos, représentations ou pratiques liées au sexe en évitant leur condamnation, permet de condamner la pornographie en sauvant la sexualité, et aide à la conservation des mythologies amoureuses et des arts de la séduction généralement hétérosexistes et peu ouverts à la curiosité et à l'invention en matière sexuelle. Ce que Gayle Rubin appelle très justement "l'oppression sexuelle"".
L'auteure reprend à ce sujet chez Rubin une phrase d'Ellen Willis:  "l'érotisme, c'est ce que j'aime; la pornographie, c'est ce que tu aimes", et cite également, dans le même sens, un mot que certains attribuent à Robbe-Grillet: "la pornographie, c'est l'érotisme des autres". En analysant de nombreux usages de la distinction érotisme/ pornographie, elle souligne que le premier, souvent plus esthétisé, en littérature par exemple, semblerait tourner autour "des goûts et des pratiques" , et la seconde de la représentation, de la "graphie", de ces dernières, mais souligne "la chose" reste commune, comme objet, au deux.

Ce que la pornographie semble être:

L'auteure invite tout d'abord à se méfier de l'étymologie:

"Alors, de quoi parle-t-on avec ce mot de pornographie ? L’étymologie est bien connue, rappelée dans quasiment tous les ouvrages sur la question : le nom pórnê, « prostituée » et graphein, « peindre, tracer ». Il faut se méfier des étymologies : elles donnent l’illusion que le sens des mots est fixé dans leur origine, unique et immuable. En fait, il n’y a pas plus mouvant et évolutif que la langue et le sens des mots est plutôt celui que les usagers d’une langue lui donnent à une époque et dans un contexte donnés. Or le terme n’est pas synonyme de « prostitution », bien que cet argument soit largement mobilisé par le courant féministe abolitionniste par exemple. Mais les mots ne sont pas des arguments, ce sont des formes et des lieux du sens."
 Elle rappelle les différentes formes usuelles du mot en français: "pornographie", "le/la porno", "porn", et leurs différents usages parfois très éloignés du contexte d'origine (ainsi pour -porn utilisé comme suffixe: "foodporn" etc.).

Elle récuse les propositions de définition, à des fins moralisantes, de la pornographie comme rapport de domination ou d'oppression, et reprend davantage à son compte celle du psychanalyste Robert Stoller:

"un produit fabriqué avec l'intention de produire une excitation érotique. La pornographie est pornographique quand elle excite. Toute la pornographie n'est donc pas pornographique pour tous".
Elle reprend également une remarque du philosophe Ruwen Ogier, qui tout en soulignant que toutes les représentations sexuelles explicites et publiques ne sont pas nécessairement de la pornographie, une représentation doit réunir ces trois caractère de "public", "explicite" et "sexuelle" pour être pornographique (l'échangisme dans un cadre privé relève par exemple, a contrario, et bien que collectif, de la sexualité et non de la pornographie). Elle rappelle également, via la sexologue Julie Lavigne, un mot de l'historien de la pornographie Walter Kendrick "pornographie désigne un débat, pas une chose" et l'analyse par celle-ci, qu'elle rejoint, de ce débat comme une tentative morale de délimiter ce qui est ou non acceptable comme représentation de l'acte sexuel dans une société. 

M-A Paveau propose ensuite sa propre définition:

"la pornographie est un discours, principalement un discours qui circule (ou ne circule pas ou circule mal) dans la société, et c'est essentiellement en tant que discours qu'il est reçu".
Elle distingue ce   discours en trois phénomènes:

- le discours interne de l'oeuvre ou de la production pornographique (son contenu, son cahier des charges, souvent très codifié...).

- le discours externe ou métadiscours de l'industrie ou de l'édition pornographique, "qui a essentiellement pour fonction la nomination et la catégorisation des ouvres et produits", et ont elle souligne la richesse lexicale et l'humour verbal omniprésent.

- le discours sur la pornographie, à des fins apologétiques ou de condamnation.

Dans l'introduction de l'ouvrage, elle indique également qu'il conviendrait de parler "systématiquement des pornographies", "car les genres et les codes, les styles et les catégories se sont multipliés et continuent de se développer de manière exponentielle". Et elle conclue la même introduction par le paragraphe suivant, que je trouve très significatif et évocateur:

"Décrire le discours pornographique, c'est donc, d'une certaine manière, décrire les manifestations du fantasme, les mille et une manières qu'ont les humains de le mettre en scène, de l'intégrer à leur expérience. En ce sens, il s'agit autant d'un livre sur les discours que sur l'imaginaire du corps".
Dans le prochain billet de cette série, je reviendrai sur les vifs débats que suscite la pornographie dans les milieux féministes (la pornographie n'est -elle qu'un discours, ou est-elle aussi un acte, qui fait quelque chose au réel, et aux femmes qui y sont montrées et représentées, et quelque chose, éventuellement, qui les blesserait et/ou les aliènerait?) au travers des exemples de la critique très virulente de la pornographie par la juriste et féministe Katharine McKinnon, notamment dans son texte Only words, et des objections que Judith Butler lui oppose dans son livre Le pouvoir des mots: Discours de haine et politique du performatif.

4 commentaires:

  1. N'y a-t-il pas une sorte de paradoxe à affirmer d'une part que la pornographie est d'abord un discours et d'autre que la différence entre la pornographie et l'érotisme est ... de la rhétorique?


    Est-ce que justement pornographie et érotisme ne serait pas deux discours, certes proches, mais néammoins distincts?

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  2. 1. Assez d'accord avec Maïeul : un point faible de l'article - et du livre ? - est la distinction entre érotisme et pornographie. Une simple différenciation par la fonction morale de distinction entre bonnes et mauvaises représentations liées à la sexualité, est extrêmement faible. En revanche, son deuxième argument, sur lequel vous vous attardez peu me semble plus décisif en ce qu'il différencie la sphère intime de la sphère de l'altérité.

    2. La définition de la pornographie comme discours : soit. Il faut que j'y réfléchisse.
    Par contre, la définition comporte une lacune énorme à mes yeux : la question du discours "sur quoi" ou "sur qui" n'est pas même évoquée. Par l'auteure aussi ?
    Certes, distinguer les différents niveaux du discours pornographique est novateur et vraiment intéressant.
    Mais sur le fond, des questions demeurent : qui parle à qui ? qui parle à quoi ? pour dire qui ? pour signifier quoi ? Et selon une approche un peu plus psychanalytique : d'où ça parle ?

    3. Mais peut-être que le problème est plus profond : l'absence de réflexion sur la sexualité.
    Est-ce que Marie-Anne Paveau élude ce fondement de sa réflexion ?
    Dans votre premier billet, vous reprenez à votre compte la définition classique de l'acte sexuel. Pas de la sexualité.
    Il me semble - mais ce n'est qu'une intuition -, qu'une approche un peu rigoureuse du périmètre de la sexualité (culturel, relationnel, biologique, fantasmatique) permettrait peut-être de définir avec un peu plus de précision la pornographie... y compris comme discours !

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  3. PS : Sinon merci pour votre réflexion !

    Comme vous le voyez, elle me titille le neurone et les critiques sont bien plus l'expression d'une frustration personnelle à ne pouvoir penser plus loin, qu'un jugement sur la qualité de vos écrits.

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  4. Bon, décidément, je n’y arriverai pas !
    N’ayant pas le temps de me documenter sur la question, et parce que je voudrais proposer quelque chose, j’ouvre quelques pistes.

    Pour revenir sur la question de la sexualité, j’y suis rendue sensible par la psychanalyse. Il n’y a pas besoin d’avoir beaucoup lu Freud pour se rendre compte que ce terme recouvre une multitude de sens que Freud ne précise pas… toujours voire rarement !
    Ce n’est pas le cas de l’Eglise qui, en très rapide résumé, la définit comme un triptyque composé du corps, de la relation à l’autre et de l’ouverture à la procréation, avec comme condition nécessaire l’amour et comme conséquence irréversible, la fidélité.
    Pour faire bref, il me semble que la sexualité relève du récit (pas du discours et c’est peut-être là le point important). - Remarque : pour être fine et pertinente, je devrais m'appuyer sur la pensée de Ricoeur mais je ne la connais pas assez pour m'en prévaloir.
    Récit que l’on se fait sur le corps : merveilleux instrument de communion aux autres (approche catholique), ensemble de processus biochimiques comme les endorphines libérées dans le cerveau lors de l’orgasme, par exemple. Récit que l’on se fait sur son propre corps en référence à celui des autres, à son propre sexe en référence à celui des autres.
    Récit que l’on se fait sur sa relation aux autres : le débat a eu lieu entre moyen et fin (position kantienne) et uniquement que fin (position intenable, cf. Levinas et la pensée du tiers), sur son investissement personnel, sur ce qu’est l’amour et comment il intègre la dimension de la relation sexuelle, sur ce qu’est le sexe.
    Récit que l’on reçoit de sa famille, d’abord par ce qui transpire du vécu des relations sexuelles parentales, ensuite dans les normes sexuelles transmises et enfin, au sens large, par la grande famille qu’est la religion et ses prescriptions. Récit que l’on reçoit de la société, qu’on le combatte ou non, sur son corps et son genre et aussi avec toutes sortes d’injonctions.
    Récit que l’on se forge sur la transmission de la vie et l’éventualité d’être parent. Récit que l’on se forge aussi sur les risques liés à l’acte sexuel.
    Récit que l’on élabore aussi à partir de son imaginaire, de ses fantasmes et du rapport que l’on entretient avec eux.
    Il nous revient donc de créer une sexualité propre, récit tantôt forgé, tantôt conquis, tantôt subi, où doivent s’articuler, d’une manière ou d’une autre (de la plus obscure à la plus volontaire), le rapport intime à soi et à autrui, le rapport aux normes, le rapport au corps…
    C’est cela que vient rencontrer voire percuter, la pornographie. C’est le moment où un discours rencontre un récit.

    C’est là qu’il m’intéresse de savoir qui parle à qui, de quoi, vers qui, d’où, comment et pourquoi !
    Parce qu’intuitivement, il ressort de ce que j’ai écrit qu’il y a un vrai décalage entre le récit (intime, personnel jusqu’à l’inconscient, long à élaborer, fragile, mouvant, conflictuel parfois) et les trois niveaux de discours pornographique.
    Il y aurait probablement plus à creuser. Pour ne pas envahir davantage ce billet, je remets à plus tard. Peut-être.

    Enfin, sur la question de l’érotisme et de la pornographie : un petit cas pratique, pour éclairer la distinction entre sphère intime et sphère de l’altérité. Un couple qui réalise un fantasme de l’un des deux en se filmant : c’est de l’érotisme ou de la pornographie ? Quand l’un ou les deux re-visionnent le film : érotisme ou pornographie ? Quand les deux diffusent le film sur internet : érotisme ou pornographie ? Je pense qu’en tentant de répondre, on peut affiner la distinction entre les deux.

    Voilà pour ces quelques pistes. Elles ne relèvent que de ma simple intuition et devraient donc être aisément critiquables.
    Désolée d’avoir été si longue.

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