vendredi 7 juin 2013

La violence, une affaire d'extrémistes?



Je ne voulais pas écrire sur le meurtre de Clément Méric, de peur de moi-même le "récupérer" (et j'espère vraiment ne pas le faire, inconsciemment, dans les lignes qui suivent), mais je dois dire que, moi-même sympathisant d'extrême-gauche quand j'avais 19 ans, les réactions que je lis depuis hier me rendent très amer.

Bien sûr, je suis au courant qu'il y a aussi de la violence dans certains courants militants de l'antifascisme. Je me souviens que quand j'étais jeune étudiant de prépa, et trotskiste, l'un de mes amis de lycée (et parrain de confimration), lui-même en prépa St Cyr et royaliste, s'est fait tabasser par des militants de je ne sais plus quel syndicat étudiant d'extrême-gauche et a eu le bras dans le plâtre. Lorsque je lui ai téléphoné pour prendre des nouvelles, l'entretien fut d'ailleurs un petit peu délicat. Je me souviens aussi de ce billet sur le site anarcho-syndicaliste Article 11, dont l'auteur avouait son malaise après avoir vu des militants antifas se mettre à plusieurs pour taper un jeune de Civitas.

Il n'empêche que ce n'est nullement ce dont il s'agit ici: on a un étudiant tout frêle, il est vrai très engagé politiquement, se remettant juste d'une maladie grave, qui se fait envoyer à l'hôpital puis à la morgue par des militants entrainés au combat, au moyen semble-t-il d'un coup de poing américain (si c'est vrai, il s'agit bien sûr l'accessoire indispensable de tout citoyen ordinaire soucieux de se protéger des violences de l'extrême-gauche: je devrai songer à en acquérir un). Certes, il semble qu'il ait "provoqué". J'imagine que le jour où un militant de Civitas ou de l'Action Française se fera tabasser par des metalleux au Hellfest parce qu'il les aura traité de satanistes ou de christianophobes, les mêmes qui aiment à rappeler cette implication de la part de Clément Méric dans la dispute estimeront que les responsabilités sont partagées? De même si lors de la prochaine opération des Antigones dans le local des femen, l'une des premières se retrouve à l'hôpital?

Ce qui m'interpelle un peu plus à chaque fois, lors de scènes de violences à connotation politique, finalement plus que l'acte en lui-même et ses conséquences directes, c'est la réaction qu'ont les "honnêtes gens" à cette violence. Cette façon de la hiérarchiser, de la minimiser ou au contraire de lui donner l'éclairage le plus large possible, en fonction de ses implications politiques et sociales. Lorsque Samuel Lafont s'est fait poignardé, j'ai été consterné de lire des réactions de joie ou d'ironie chez de nombreux partisans du mariage gay. Aujourd'hui, quand je lis les commentaires de beaucoup de mes contacts de droite sur les "antifas", j'ai un peu l'impression qu'un militant d'extrême droite s'est fait assassiner mercredi par des anarcho-syndicalistes:


Je pense que ce type de réactions, comme celles d'ailleurs à l'agression de Samuel Lafont, interrogent notre rapport à la violence. Même si celle-ci est souvent le fait de minorités actives, je refuse personnellement de la reléguer à un épiphénomène issu des délires d'une poignée d'extrémistes. Dans un billet précédent, je mentionnais les violences "structurelles", "symboliques". Il me semble que les réactions que nous observons lors de chaque fait divers de ce type, de minimisation et au contraire de maximisation, participent de structures de violence. Pour moi, aucun de nous n'a un rapport direct, "naturel", objectif à la violence, y compris à la violence sur les corps humains, de même que nous vivons ces derniers au jour le jour par la médiation de nos "valeurs" et de notre culture. Suivant le contexte de celle-ci, nous l'interprétons, la hiérarchisons, moi le premier.Sur les sites musulmans que je fréquente, je prend connaissance toute une actualité de profanations contre des mosquées et d'agressions ou de brimades contre les représentants de cette religion que je ne vois  quasiment jamais mentionnés sur les sites cathos, ou alors, trop souvent, pour les minimiser. Et vice-versa. Certains d'entre nous luttent pour l'"égalité", d'autres pour la défense de "la vie", de "toutes vies" (moins celles qu'on consomme pour survivre, j'imagine), mais au fond, personne d'entre nous ne considère toute personne comme absolument égale à toutes les autres, ni nécessairement aussi digne d'être sauvée ou pleurée. Certes, beaucoup d'entre nous avons toujours une pensée émue pour les victimes, mêm s'il s'agit de nos pires ennemis. Et nous nous empressons de dire ou d'écrire que "nous condamnons toute violence". Puis nous disons que Breyvik était un fou isolé, ou bien au contraire qu'il représente le vrai visage de l'extrême-droite. Ou nous estimons que les violences de banlieue sont l'expression d'une immigration incontrôlée, ou au contraire la conséquence de politiques économiques et sociales indifférentes aux conditions de vie des plus pauvres et des exclus. Et nous ne témoignons plus de la violence nue, brute, mais l'interprétons et l'évaluons en fonction de nos valeurs, de notre discours. Nous la scénarisons, l'inscrivons dans une narration qui est celle de notre propre rapport à nous, à autrui et à la vie en commun. Et c'est totalement inévitable, et je le fais comme tout le monde. Et suivant les cas, c'est salutaire au sens où on va mettre en évidence des causes sur lesquelles on pour agir, dans le but de prévenir de futures violences. Mais c'est aussi l'expression d'une hiérarchisation normative et discursive des violences, qui va les classer, les évaluer, leur accorder plus ou moins d'éclairage, en fonction de la place qu'elles prennent dans nos engagements et nos passions propres. Et c'est violent, envers les victimes comme envers les auteurs, car nous nous approprions la signification de leurs vies et de leurs actes et/ou leur souffrance et/ou leur mort à l'aune de notre vie propre, en lui donnant, à gravité égale, plus ou moins d'importance suivant la manière dont ces évènements nous touchent. Cela ne veut pas dire que nous somme violents nous-mêmes (j'ai cité Fikmonskov par exemple, que j'ai vu condamner ce qu'il jugeait comme de la malhonnêteté ou de la violence de la part de son propre camp, et dont je suis convaincu que, s'il voyait des militants d'extrême-droite agresser des militants d'extrême-gauche, il tenterait de s'interposer. il n'empêche que ses tweets sur Clément Méric sont, selon moi, extraordinairement violents). Mais nos structures de pensée nous amènent à hiérarchiser les violences, à leur accorder plus ou moins d'être et de conséquences, en fonction de principes et d'expériences qui leur sont extérieurs. 

C'est pourquoi je pense qu'il importe, lors de chaque tragédie de ce type, que nous ne nous contentions pas de dénoncer la violence physique des "extrémistes", mais que nous prenions conscience de cette violence structurelle qui nous habite tous, et de ces mécanismes, pour tenter, autant qu'il est possible (et malheureusement il est sans doute impossible de s'en défaire totalement) de la mettre en évidence, afin de réfléchir aux conditions de possibilités d'un vivre-ensemble qui transcende toutes les agressions non seulements physiques, mais contre toutes les minorités, politiques, sexuelles, religieuses, etc. J'ai peu de solutions concrètes à apporter dans l'état actuel de ma réflexion, mais je voudrais éviter deux écueils, dans le contexte de cette affaire, que j'ai vu circuler sur Twitter ces deux derniers jours:

- la dépolitisation totale: j'ai vu certains contacts twitter estimer qu'une interprétation politique ne pouvait qu'"aggraver" la situation, et ne pas rendre justice à la victime. Les dangers de l'amalgame et de la récupération sont évidents, et beaucoup y sont tombés. Il n'empêche que nous vivons en société, tous ensemble,ou du moins nous sommes censés essayer, et toute violence nous touche, au sens où elle porte atteinte au vivre-ensemble. Elle a donc une signification politique, a fortiori quand elle s'exerce entre militants. On ne peut pas éviter, tout en se gardant bien sûr autant que faire se peut des interprétations partisanes et des accusations à l'emporte-pièce, d'en tirer des interrogations et des conséquence sur nos porpres dicours et notre propre manière de vivre ensemble.

- La minimisation: non, je ne pense pas qu'il "ne s'agit que" d'une "rixe" aux conséquences tragiques. D'une part , parce que la violence physique ne sort jamais complètement de nulle part. Je ne pense pas, contrairement à Pierre Bergé, que la Manif pour tous soit "responsable" de ce meurtre. je crois que les responsables de la mort de Clément Méric n'aiment pas les organisateurs de celle-ci, qu'ils ne partagent pas leurs idées, et je pense que ces derniers, s'ils avaient pu faire quelque chose, en présence de ce drame, pour l'empêcher, l'auraient fait, peut-être même au péril de leur vie. Il n'empêche que, lorsque depuis des mois, on prononce les mots "dictature", "résistance" "lois injustes" en boucle, même en leur adjoignant les épithètes "non violent", "pacifique", "respectueux" (car à partir du moment où il ne s'agit plus d'accepter l'issue, même très contrariante, d'un processus législatif, mais d'enter en résistance, même "pacifique, on fait passer cette paix, garantie précisément par le vote des représentants élus du peuple français, du statut de principe de vie commune à celui de moyen. on la fragilise, la rend discutable), on peut se demander dans quelle mesure on ne donne pas plus de légitimité et d'assurance à des groupes qui pensent que quand il s'agit de renverser "l'injustice", il faut s'en donner les moyens, y compris quand ils sont un peu (ou beaucoup) déplaisants (l'ultra-droite existe depuis beaucoup plus longtemps que la Manif pour tous, mais elle semble s'être réveillée ces derniers mois, dans le sillage des initiatives anti mariage gay) . De même que si demain, Chrstine Boutin se fait agresser par des militants d'extrême-gauche, je pense que tous ceux sur twitter qui contestent ou rabaisse, au "second degré", son humanité, en l'insultant ou la moquant (non pas que son discours ne méritent pas de très nombreuses critiques, au contraire) ne pourront s'épargner certaines questions à eux-mêmes, quand bien même ils ne seraient violents que verbalement et se seraient interposés s'ils l'avaient pu.

Voici donc ce qu'il me parait important de dire et redire, à chaque fois qu'un drame de ce type intervient: non pas sans cesse nous renvoyer la balle, et faire de la mort d'autrui l'instrument de nos prédispositions propres à la violence, mais prendre conscience que d'une manière ou d'une autre, elle nous habite tous. Et chercher à en démonter les mécanismes et à sans cesse avancer sur la qestion de ce que signifie vivre-ensemble (à laquelle j'ai moi-même bien du mal à répondre),en s'attachant à considérer, par exemple, toute personne (même "violente", même "extrémistes", et tout étant très ferme sur les conséquences morales et / ou judiciaires de ses actes) comme une "vraie" personne, en convertissant notre regard et notre volonté, non pas pour tourner autour du pot mais pour défendre "l'égalité pour tous" ou bien "la dignité de la vie, de toute vie, de son commencement à sa fin", d'une manière qui considère vraiement toute personne égale en droits et /ou toute vie égale en dignité et en considération, un peu à la manière, pour reprendre une jolie métaphore filée que j'ai lue tout à l'heure sur twitter, de la part d'une militante féministe, de Xavier plutôt que de Magneto (ceux qui ne comprennent pas, lisez les X-Men).

6 commentaires:

  1. Dans l'ensemble d'accord. Juste deux remarques :
    - je pense que le message de P. Bergé rejoignait ton analyse. Simplement, il l'a diffusé sur twitter. Du coup, on coupe une partie du raisonnement, et on augmente la violence. Un peu comme si moi je prenais ton billet "non violent la manif pour tous ?" et que je twittais "la manif pour tous est violente". J'aurais commis un grave violence, parce saisir le caractère violent de cet organisation nécessite plus de médiation que son caractère non violent. Les nouveaux outils de communication ne sont pas que des outils de rapprochement.
    - Clément Méric été, de ce que j'ai compris, non seulement un anti fasciste, mais aussi une personne qui avait une analyse politique des cause du fascismes. Ses camarades de lutte anti fascisme l'ont présenté comme anticapitaliste. En ce sens il y a bien une dimension politique non seulement parce que le fait de tuer qq1 est une atteinte au vivre ensemble (ce que tu soutiens) mais aussi parce que les cause du meutres sont à trouver dans l'engagement de Clément, qui in fine à cause politique. Je ne suis pas sûr que c'est lui faire hommage que de vouloir dépolitiser sa mort comme certain le font. Néammoins il faut faire attention à :
    -* ne pas confondre politique et politicien, comme on l'a vu hier.
    -* se rendre compte qu'en l'absence de précision sur les convictions politiques exactes de Clément, les seuls qui sont éventuellements légitimes à faire un discours politique publique sur les causes de sa mort sont ses proches : amis, parents.

    Cela me fait penser à Guy Moquet : la tentative de Nicolas Sarkozy de vouloir dépolitiser sa mort n'est-elle pas une manière de lui faire violence ? (cf http://cvuh.blogspot.ch/search/label/Guy%20M%C3%B4quet)

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    1. Il me parait très délicat d'établir un lien direct avec la Manif pour tous, comme Pierre Bergé l'a fait. Je reproche à la MPT (outre, évidemment, son opposition au mariage homo et la violence normative à l'encontre des LGBT qu'elle contribue fortement à banaliser) le vocabulaire insurrectionnel qu'elle utilise depuis mars dernier, et il est clair à mes yeux qu'elle a contribué à tendre un climat politique, déjà difficile en raison de la crise économique, qui est très favorable à la prolifération et à l'expression de toutes sortes d'organisations politiques radicales ("En se coupant de ces groupuscules, mais en gardant des contacts avec Serge Ayoub (fondateur des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), NDLR), Marine Le Pen a perdu son leadership sur eux. Du coup, il y a des forces qui se libèrent, qui se développent. La Manif pour tous a eu un effet d’appel d’air, en gonflant les rangs des groupuscules d’extrême droite. " Nicolas Lebourg http://www.humanite.fr/politique/il-y-en-france-un-climat-qui-favorise-ces-groupusc-543220). Cependant, je remarque aussi, comme le soulignent beaucoup de spécialistes des droites radicales depuis hier (Jean-Yves Camus, Stéphane François) que l'ultra droite n'a que très peu d'affinités idéologiques avec les organisations à l'origine de la MPT, ni de présence dans ses troupes, et vient plutôt profiter de l'occasion d'affrontements avec les forces de l'ordre et d'expression poltique radicale que ces manifs représentent, un peu à la manière dont les casseurs s'incrustent dans les manifs lycéennes ou étudiantes. D'autre part, s'il est vrai, comme je le souligne dans mon billet, qu'elles sont particulièrement présentes médiatiquement ces derniers mois, ça fait des décennies que ce type de groupuscules violents se bat avec des militants de l'ultra gauche. J'étais en prépa au milieu des années 1990 , et ce type de conflit était déjà courant. il me semble que le drame de mercredi est quelque chose qui aurait pu arriver à tout moment les années passées , y compris en dehors de toute référence au mariage homo (il y aurait eu d'autres sujets de bagarre: immigration, islam, qui à mon avis importe plus aux skinheads que le mariage pour tous: c'est pas vraiment des cathos, en général). Ce qui ne m'empêche pas de souligner combien certains excès verbaux de la MPT, qui parle de dictature, de résistance, etc., contribue à un climat de tension qui peut faire apparaitre comme séduisants ces groupuscules pour de jeunes français déçus que la loi soit passée malgré tout. Le sujet de mon billet n'était pas vraiment de rapprocher la MPT des groupuscules d'ultra droite, que d'interroger notre regard sur la valeur que nous accordons à chaque vie humaine, suivant ce que nous connaisson de son parcours et de ses engagements: est-ce que j'aurai réagi tout à fait pareil si c'était un anarcho-syndicaliste qui avait tué un skin, est-ce que j'aurai eu tout à fait les mêmes sentiments, mis l'accent sur le même type d'aspect? je n'en suis pas tout à fait sûr. Et en tant que chrétien, et être humain, c'est une vraie question pour moi.

      D'accord avec toi sur ta seconde remarque.

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    2. Je pense que sur le premier point on est d'accord.

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  2. Je suis très frappée pour ma part par le côté "il l'a cherché" qu'on peut lire, et je me dis que c'est un côté qu'on a un peu tous, sur bien des sujets (pas nécessairement la mort de quelqu'un) c'est quasi un réflexe rhétorique, et pas seulement rhétorique, d'ailleurs, au sens où on pense bien généralement, qu'au fond, "il" y est pour quelque chose. C'est très difficile, surtout quand il y a au coeur du drame une question politique - dépolitiser la mort de ce jeune homme n'a, à mes yeux, aucun sens - et que donc, on se sent quand même, même en luttant contre cette tendance, d'un camp ou de l'autre. Je caricature évidemment tout cela, je m'exprime très mal : pour reprendre l'exemple de Guy Môquet que cite Maïeul, sa "dépolitisation" a surtout choqué à gauche, dans le camp qui était le sien et pas celui de celui qui a voulu le dépolitiser...
    Ce que je vais écrire me terrifie sur moi-même mais je suis quasi certaine que la mort d'un faf sous les coups d'un extrême-gauche m'aurait moins choquée... Ou en tout cas, clairement j'aurais trouvé des excuses au coupable et aurais spontanément pensé qu'il avait été provoqué !
    Je ne suis pas certaine que ce soit parce que nous hiérarchisons les vies ; mais en tout cas, clairement nous hiérarchisons les causes - et cela, c'est légitime. Et être convaincue de la justesse d'une cause pose, clairement, la question de ce que nous acceptons comme moyen pour la défendre (je suis pour ma part très très énervée des violences verbales, appels à la résistance et antiparlementarisme assez primaire de la MPT : mais n'y a-t-il aucune cause pour laquelle je serai prête à faire de même ? Leur attitude m'énerve parce que je pense que sur le fond - la loi Taubira -, ils ont tort. Mais quand on pense que sur le fond, ils ont raison, leur discours est forcément beaucoup moins choquant) . Et oui, je suis d'accord avec vous, Darth_Manu, ce drame, et les réactions qu'il suscite, nous invite à beaucoup d'humilité sur notre propre humanité et sur notre propre capacité à la violence.

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  3. Je tenais simplement à vous dire merci. Même s'il semble que nous ayons des désaccords sur le fond, lire quelqu'un capable de garder sa raison là où beaucoup sombrent dans l'hystérie est un véritable soulagement.

    Merci.

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  4. Très bonne analyse. Il est effectivement essentiel de rappeler à quel point nos grilles de lecture personnelles peuvent faire varier nos interprétations de ce type d'évènement à forte connotation émotionnelle voire épidermique. Entre une nécessaire prise de distance et de recul, le respect dû à l'entourage de la victime et à la vie perdue et sans l'aide du bon professeur Xavier, il est souvent difficile de trouver le juste milieu... Je n'ai pas lu tous vos articles dans le détail(peut-être y faites-vous déjà référence) mais avez-vous lu les écrits de René Girard sur la violence? Je pense qu'ils devraient vous intéresser...

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